108, rue Stévin 1000 Bruxelles - tél : 02 230 22 67
Ce restau est une véritable institution, puisqu'il existe depuis 29 ans ! Repris il y a dix ans par Andrea Hauptmann la bien-nommée, on le trouve à l'angle de la rue St Quentin, d'où on peut voir le derrière du Charlemagne. Comme c'est le seul restaurant allemand du quartier européen (et un des très rares de Bruxelles), il jouit d'un certain monopole, ce qui explique peut-être un peu de laisser-aller du côté du service. Autant le dire tout de suite, la cuisine allemande ne trahit pas sa réputation : charcuterie, schnitzel, patate et chou. Et c'est très très copieux. Presque impossible de se faire une entrée-plat-dessert, il faudra choisir entre la première et le dernier. Pour commencer, donc, des soupes (3,50 à 4,80 euros), et des entrées, généralement de charcuterie ou de fromage frais (3,50 à 8,70 euros). Ensuite, un schnitzel (escalope de porc allemand panée) parmi 22 manières de le préparer (11 à 14 euros). A noter que ceux qui ne mangent pas de porc, comme Colin Powell lors de sa visite il y a deux ans, ont la possibilité d'avoir un schnitzel de veau. Les autres viandes (9 à 14 euros), comme le foie de veau à la Berlinoise, ne sont pas moins copieux. Les plats peuvent être accompagnés des délicieuses pâtes souabes faites maison. Et bien sûr les choucroutes (13 ou 17 euros), le jambonneau (15 euros) ou le rôti de porc aigre-doux, mariné une dizaine de jours. Pour ceux (et celles) qui veulent manger plus léger, quelques salades et des plats végétariens (à environ 9 euros), dont un au poisson et un autre au jambon ! Si après ça vous avez encore un petit creux, de nombreux desserts et fromages (entre 4 et 6 euros). Pour les vins, il faudra compter dans les 10 euros minimum le demi-litre, mais il y a aussi des vins plus chers et plus vieux à plus de 20 euros la bouteille. On a un bon choix de bières, allemandes, bien sûr (Bitburger, Kölsch, König Pilsner et Weissbier) et le bar à liqueur est très fourni. En ce moment, c'est la saison des asperges (jusqu'au Johannistag, le 24 juin, après quoi on ne les récolte plus) et on peut les déguster de 11 façons ! Fin août, ce sera la période des chanterelles, puis le gibier en automne hiver, et ensuite le chou cavalier (Grünkohl) après les premières gelées qu'on cuisinera comme de la choucroute. Pleins de bonnes raisons de revenir y faire un tour de temps en temps. Terrasse de 35 places, une cinquantaine de couverts à l'intérieur. Ouvert (restaurant et bar) tous les jours de semaine midi et soir jusqu'à 23h. Reste ouvert tout l'été.
