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PrÉSentation

  • : Les Nouvelles du Goût du Monde
  • : Voici un blog consacré à la gastronomie et à l'alimentation, écrit par un journaliste professionnel en reconversion. Pour ses écrits dans la presse économique spécialisée, il a obtenu en 2007 le Prix Louise Weiss du journalisme européen.
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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 16:58
Contre-temps

Contre-temps 375, avenue de la Couronne 1050 Bruxelles tel: +32 (0)2 644 44 80

Les restaurants qui font tout maison avec amour existent encore ! En ce début d'année, je suis fier de vous présenter ce petit bijou, niché à cinq minutes à pied de la Gare d'Etterbeek, en allant vers le cimetière d'Ixelles. Denis Mollet et son associé Jean-Emmanuel Debauve (dit Manu) sont au piano pour une cuisine slow food qui vaut le déplacement. Ils choisissent leurs fournisseurs avec discernement et la carte s'écrit au rythme des saisons. Et si en plus vous aimez les légumes, vous serez comblés : dans mon plat du jour, j'en ai compté pas moins de dix différents ! Ma cuisse de lapin était parfaitement cuite, copieuse et savoureuse. Les entrées sont magnifiques, inventives... et belles. Côté boissons, Contre-temps fait tourner les bières pour vous faire découvrir les merveilles du terroir belge. Et pour le vin, Christine est une experte et connaît très bien sa carte et comment l'associer avec les plats. Une belle sélection de bordeaux et de côtes du Rhône en rouge et quelques demi-bouteilles : il y en a pour toutes les bourses, et même de très belles bouteilles pour ceux qui veulent se lâcher. Le service est impeccable et attentionné. Ah, j'oubliais les desserts : à 8,50€, on pourrait croire que c'est exagéré, mais ce sont de vrais desserts, faits sur place, frais et avec les meilleurs ingrédients. Les entrées sont entre 16,50€ et 19,50€ et les plats entre 23,50€ et 28,50€. Et ça les vaut largement. Testez le lunch à 21€ (entrée+plat du jour) pour vous faire une idée. Le décor est celui d'un bistrot, mais on attend avec impatience d'aller dans l'immense jardin dès les beaux jours pour un lunch ou une soirée privée.

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 16:20

joyeux.jpgBrian Joyeux, Pâtissier, 3, rue du Congrès 1000 Bruxelles  tel: +32 2 219 09 03

Installé depuis cinq mois à Bruxelles, je suis tombé dessus par hasard. Modeste au point de ne pas mettre son nom (et quel nom !) sur sa devanture, où figure seulement le mot "pâtissier", le Français Brian Joyeux expose ses créations près de la colonne du Congrès. Elles changent tous les jours. Nous avons testé une madeleine, des guimauves, un moelleux au chocolat, une tartelette à la banane et une tartelette au citron meringuée. Fantastique ! Les guimauves (fraise violette ou menthe) sont moelleuses, subtiles sans être écoeurantes. La madeleine à la rose contient une framboise, et on ne peut se retenir de penser que c'est pêché tellement c'est bon. Le moelleux au chocolat a un coeur au caramel au beurre salé et fait juste la bonne dimension pour ne pas trop culpabiliser. La tarte à la banane est très cohérente, car elle n'oppose pas la pâte feuilletée (plus sèche) à la garniture, comme c'est souvent le cas. La tartelette au citron meringuée n'est pas garnie de lemon curd, comme c'est toujours le cas, mais d'une crème pâtissière figée, bien plus légère et délicate, genre crème brûlée. Bref, cela nous a convaincu de la maîtrise de son sujet : Brian, tu es maintenant dans mon carnet de bonnes adresses et longue vie à ta pâtisserie !

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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 18:55

MaisonB.jpg36, rue du Général Leman B-1040 Bruxelles - tel +32 2 256 68 93 www.maisonb.be

Quelle belle découverte dans le quartier européen, à deux pas de la Place Jourdan ! "Gastronomie populaire" est son sous-titre et c'est vrai, la cuisine de Lulu, le chef, est gastronomique, à un prix populaire. Le menu change chaque semaine en fonction du marché et de l'inspiration du chef et du "maître de cérémonie" Naïm. Ces deux-là incarnent bien les fusions à l'oeuvre dans ce restaurant : la tradition et l'innovation, la cuisine du nord (Lulu est Ch'ti) et de la Méditerranée (Naïm est Marocain de Schaerbeek), la sophistication technique et la simplicité des goûts. Le décor est, lui aussi, fusionnel, puisque le mobilier est résolument moderne, et l'éclairage totalement suranné. Il pourrait être un brin plus chaleureux, mais c'est l'assiette qui accapare l'attention : c'est beau et c'est bon. Encore un petit effort à faire du côté parcours gustatif et on se croira dans un restau étoilé. Le menu est simple à comprendre : en permanence, au choix, 4 entrées (végé, poisson, volaille, viande), 4 plats (mêmes catégories), 4 desserts (chocolat, fruit, crème, glace) et 3 spécialités (burger, tajine ou soupière). Les formules "tout compris" sont très avantageuses (35€ maxi) et on peut même s'installer au bar pour un "live cooking" bluffant, avec Lulu qui cuisine rien que pour vous. La carte des vins est résolument orientée au sud (à part deux vins de Loire). Le vin maison espagnol est plus que correct pour le prix (3,50€ le verre). Dommage que les autres vins à la bouteille dépassent allègrement les 25€. On aurait aussi aimé avoir du vin pour toutes les bourses, même si la qualité de la cave est indéniable. La curiosité du bar est sans aucun doute la carte des eaux : onze eaux différentes à un prix très démocratique. Excellents cafés et thés pour faire passer un délicieux repas. On reviendra avec grand plaisir et on le conseille chaleureusement.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 10:15

salone-2014.jpgCertains partent en vacances au Maroc, aux Seychelles ou au Vietnam. Moi, tous les deux ans, je vais sur une autre planète. La planète du goût et de la nourriture : le Salon du Goût Slow Food, à Turin. Là, croyez-moi, il y a de quoi être dépaysé, car les producteurs, cuisiniers, chercheurs et amateurs du monde entier s’y donnent rendez-vous. Une petite semaine (du 23 au 27 octobre) en apesanteur, où les cinq sens sont sans cesse sollicités : ça sent le fromage et la cochonnaille, on y parle et chante dans toutes les langues du monde, c’est un festival de couleurs incroyable avec tous ces produits, tous ces costumes, et bien sûr, on passe son temps à tâter et goûter tout ce qui est possible d’imaginer comme nourriture.

Essayez de vous représenter une foire grande comme l’Expo au Heysel dont plus de mille exposants provenant d’une centaine de pays occupent chaque centimètre carré : producteurs, magasins ou régions proposant des produits alimentaires. 

... La suite sur le site de Slow Food Bruxelles, où je publie mes chroniques

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22 août 2014 5 22 /08 /août /2014 09:55

Voilà, je suis tombé sur cette video par hasard et c'est hilarant. Si vous avez 6 minutes 30 à consacrer au visionnage, ça vaut le coup. C'est cynique, un peu caricatural, mais je ne pense pas que c'est très loin de la réalité. Et la chute est incroyable, géniale, les gens sont scotchés. Si après ça, vous voulez continuer à fermer les yeux, libre à vous.

 

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 17:54

gougeres.JPGVous cherchez quelque chose d'original pour accompagner un apéro avec un vin pétillant ? Les gougères, originaires de Bourgogne, sont très faciles à fabriquer. Ce sont en fait des choux au fromage. J'en ai fait l'autre jour pour la première fois pour accompagner une mémorable dégustation de vins du Jura et elles se mariaient à merveille sur un bon crémant. Philippe et Babeth, propriétaires de l'excellent restaurant le Chalet de la Bourre à Mignovillard (Jura), m'ont envoyé leur recette.

Ingrédients pour une quarantaine de gougères : 12,5 cl d'eau et 12,5 cl de lait, une pincée de sel, 90g de beurre, 150g de farine tamisée, 100g de comté râpé et 4 oeufs.

Préchauffez votre four à 220°. Faites chauffer l'eau, le lait, le sel et le beurre ensemble dans une casserole à feu doux. Quand le beurre est fondu et que le liquide commence à frémir, sortez la casserole du feu et jetez-y immédiatement la farine tamisée en une fois. Incorporez-la vigoureusement avec une solide cuillère en bois en tournant rapidement. La pâte doit être lisse et homogène, elle doit faire une boule. Laissez refroidir une minute.

Incorporez le premier oeuf en le cassant dans la casserole et en tournant avec la cuillère jusquà ce que la pâte, dissociée par l'oeuf, se reforme et redevienne homogène. Continuez de la même façon avec tous les oeufs. Lorsque cette opération est terminée, incorporez le comté râpé dans la pâte, de façon à ce qu'il soit bien réparti.

Sur une plaque (ou grille) qui va au four, étalez une feuille de papier cuisson. Ou bien beurrez une plaque qui va au four. Déposez à 3cm les unes des autres des petits tas de pâte de 3 cm de dimaètre. Soit en utilisant une cuillère à soupe (et vos doigts, car ça colle !), soit en utilisant une poche à douille de pâtissier. Espacez-les bien et n'en mettez pas trop à la fois car cela va tripler de volume à la cuisson ! Mais c'est pas trop grave si elles se touchent quand elles sont cuites, on les sépare facilement.

Enfournez votre plaque et baissez la température à 210° ou Thermostat 7. Laissez cuire environ 20 minutes, jusqu'à ce que les gougères soient bien dorées et que les petites extrémités commencent à brunir. Arrêtez le four mais gardez la porte fermée pendant 10 minutes encore ou les gougères vont s'affaisser.

Sortez vos gougères et dégustez-les chaudes, tièdes ou froides, c'est bon aussi. Vous pouvez même faire des variantes avec des lardons dedans.

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 19:31

consommation-responsable-300x258.jpgLes élections, c’est pour ce week-end. Elections européennes et, pour la Belgique, régionales et législatives. Un bon moment pour se poser la question de la société que nous voulons, du point de vue de l’alimentation.

Souvenons-nous des nombreux scandales liés à l’alimentation industrielle : lasagnes au cheval, dioxine, poulet aux hormones ou à l’eau de javel, OGM, maltraitance animale, vache folle, peste porcine, grippe aviaire, tremblante du mouton, substances interdites et j’en passe. Le modèle de l’alimentation industrielle est un modèle orienté vers la maximisation des profits dans un marché mondialisé, rien d’autre. Ce n’est pas de la philanthropie ni de l’éveil sensoriel. Seul un encadrement législatif plus strict peut permettre d’éviter de nouveaux graves dérapages, mais aussi de valoriser les productions artisanales.

La suite de ma chronique ici.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 16:22

globalgachis.jpgJ'ai récemment participé à une Disco Soup. Ça consiste à se joindre à plein de jeunes gens enthousiastes pour éplucher et cuisiner des légumes destinés à la poubelle car invendables, quoique tout à fait consommables. Ça se passait à un événement sur la Place du Luxembourg à Bruxelles, organisé par notre convivium Slow food Bruxelles – Karikol, en collaboration avec Slow food international. L'idée était d'attirer l'attention sur le gaspillage alimentaire. Mais que vient faire le slow food dans tout ça ?

 

La suite de ma chronique sur Slow Food Brussels

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 10:23

affiche.jpgLors du weekend de la Fête de l’Iris à Bruxelles, couplée cette année avec la Fête de l’Europe, les comités de quartier organisent ce samedi 4 mai une Fête du Pain au Rond-Point Schuman. C’est votre serviteur qui en assurera l’animation. Le thème du pain a été choisi car il représente bien les valeurs de partage et d’universalité.

A 11h30, notre ami boulanger bio João Martins, du Bon Pain à Haren, donnera une conférence Karikol sur le pain, et montrera l’influence des ingrédients bon, propres et justes, ainsi que de nombreux savoir-faire, sur la qualité finale du pain, tant gustative que pour la santé.

Le stand de Karikol, le convivium Slow Food de Bruxelles sera aux côtés de celui du CERIA au centre du rond-point Schuman, à l’abri d’un immense skyshelter. Tout au long de la journée, des professeurs et élèves du CERIA permettront au public de s’initier à la confection de pains, cuits sur place. On aura même une démonstration de boulangerie des Etats baltes (Lettonie et Estonie), venus spécialement de leur lointaine contrée.

La Fête du Pain occupera le centre du Rond-Point Schuman et la portion de la rue de la Loi qui court jusqu’au Parc du Cinquantenaire. De très nombreux exposants sont prévus pour goûter les multiples facettes du pain, notamment la boulangerie-pâtisserie du Saint Aulaye, un atelier de confection de pain estonien, et des produits, catalans, italiens, français à déguster avec du pain. Quelques restaurants du coin seront de la partie, ainsi que le Vatel, Paul et Croustifrance. Dans son « village provençal », Pernod-Ricard a invité des étudiants Erasmus pour nous parler de consommation responsable d’alcool. Le Park Side tiendra un bar à champagne (il y aura même un écailler dans le coin !). Le libraire toqué fera le déplacement de Namur pour vendre ses livres sur le pain et la cuisine.

Sous le skyshelter des produits fins, la Grèce tiendra une place de choix, avec des dégustations d’huile d’olive, de fava, de tarama et de biscuits, une animation avec des œufs (même si Pâques, c’est un peu loin…), et des infos sur comment trouver des produits grecs en Belgique.

Il n’y a plus qu’à espérer qu’il fasse beau !

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 17:04

seafoodLa 21e édition de la European Seafood Exposition (ESE) se tiendra à Brussels Expo au Heysel, du mardi 23 au jeudi 25 avril 2013. Cet événement d’envergure mondiale attire chaque année plus de 25.000 acheteurs et vendeurs de produits de la mer venant des quatre coins du monde, et présente le Prix d’Élite, une compétition qui consacre les produits de la mer les plus innovants.

C’est le plus grand salon professionnel des produits de la mer au monde et il accueille des entreprises qui cherchent à pénétrer le solide marché européen des produits de la mer. Le salon regroupe plus de 1.600 entreprises exposantes issues de plus de 70 pays et qui proposent une grande variété de produits ou services : poissons et fruits de mer frais et surgelés, poissons et fruits de mer préparés et conditionnés, matériel de préparation et de conditionnement, transitaires de fret et services logistiques, et services liés au secteur des produits de la mer.

Des produits de la mer pas chers

Si vous y allez tout à la fin, il y a moyen de faire de très bonnes affaires en repartant avec des produits à prix écrasés : huîtres, poisson fumé, notamment (ne perdez pas votre temps avec le poisson frais, il faut s’équiper pour cela). Après avoir négocié le prix et payé en liquide, n’oubliez surtout pas de faire signer une autorisation écrite de votre vendeur (sur papier à en-tête si possible), pour pouvoir sortir avec vos achats, sinon, la sécurité ne vous laissera pas sortir. Un badge d’exposant demandé à un exposant qui quitte le salon sans rien, vous évitera même de faire signer un papier pour sortir avec de la marchandise. Mais ça vaut réellement la peine d’y aller. Prévoyez une glacière dans votre voiture ou des briques glacées dans votre sac à dos.

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